Acheter surHistoire d’O est un grand classique de la littérature érotique française. Nous y suivons les aventures d’O, une photographe parisienne sexuellement libre dans les années 1950. Elle sera esclave sexuelle pour le plaisir de son amant… Viol, fouet et autres tortures sexuelles seront subies par O.
281 pages aux éditions Le Livre de Poche.
Résumé d’Histoire d’O de Pauline Réage
Les mains liées dans le dos, nue et les yeux bandés, O pénètre dans le château de Roissy, guidée par deux jeunes filles très belles aux robes d’un autre temps retroussées sur leur ventre et leurs reins nus. O passera quinze jours dans ce château où l’a amenée René, son amant adoré. Les sévices subis sont chaque jour renouvelés. O est offerte et prise, fouettée et murée dans le silence, O commence l’apprentissage de l’esclavage. Par amour pour René, O ira très loin dans la négation de soi. Elle abdiquera toute volonté et perdra définitivement sa liberté. Et si O change de maître, c’est pour mieux éprouver les plaisirs extrêmes qui résident dans le fait d’être totalement livrée, corps et âme au sens strict, à un homme qu’on aime et qui aime en retour. C’est un voyage sans retour qu’O entreprend dans des contrées méconnues où le plaisir naît d’une souffrance intolérable.
Extraits d’Histoire d’O de Pauline Réage
Retrouvez quelques passages érotiques du livre Histoire d’O de Pauline Réage :
On fit alors lever O et on allait la détacher, sans doute pour la lier à quelque poteau ou quelque mur, quand quelqu’un protesta qu’il la voulait prendre d’abord, et tout de suite – si bien qu’on la fit remettre à genoux, mais cette fois le buste reposant sur un pouf, toujours les mains au dos, et les reins plus haut que le torse, et l’un des hommes, la maintenant des deux mains aux hanches, s’enfonça dans son ventre. Il céda la place à un second. Le troisième voulut se frayer un chemin au plus étroit, et forçant brusquement, la fit hurler.
Elle perdit aussi leur compte, et leur nombre, et ses douces mains ni ses lèvres caressant à l’aveugle ne surent jamais reconnaître qui elles touchaient. Parfois ils étaient plusieurs, et le plus souvent seuls, mais chaque fois, avant qu’on s’approchât d’elle, elle était mise à genoux face au mur, l’anneau de son collier accroché au même piton où était fixée la chaîne, et fouettée. Elle posait ses paumes contre le mur, et appuyait au dos de ses mains son visage, pour ne pas l’égratigner à la pierre ; mais elle y éraflait, ses genoux et ses seins.