Saccage d’Eric Jourdan

Saccage d'Eric Jourdan

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Eric Jourdan, auteur de l’Amour Brut, a écrit Saccage en 1956 mais il n’est absolument pas démodé ! Nous y suivons les aventures de Fraîcheur, homme bisexuel en quête de jouissance…
192 pages dans la collection Lectures Amoureuses des éditions La Musardine

Résumé de Saccage d’Eric Jourdan

Initiation et quête vers la jouissance. Saccage est l’histoire d’une initiation. Fraîcheur, jeune homme révolté et séduisant est attiré aussi bien par les hommes que par les femmes. Il sème le trouble parmi sa bande de copains et s’enfuit pour atterrir chez une bourgeoise de province, qui tombe sous le charme de sa jeunesse et de son innocence. Mais très rapidement, Fraîcheur se lasse de leurs échanges sexuels…
Texte inclassable, intemporel et fulgurant, avec des scènes de sexe d’une tension rare, Saccage met en scène un personnage rimbaldien en quête de “ la jouissance avant toute chose ”, dans tout ce qu’elle peut offrir de beau et douloureux.

Une première version de ce livre, amputée des scènes érotiques (comme si l’amour physique pouvait être dissocié des pensées et des autres actes…) est parue à la fin des années 1950. Nous le publions aujourd’hui dans sa version intégrale.

Éric Jourdan est l’auteur de Mauvais Anges et de L’Amour brut, publiés à La Musardine, ainsi que de nombreux romans chez d’autres éditeurs, dont le dernier, Le Songe d’Alcybiade, est paru chez H&O en juin 2006.

Extraits de Saccage d’Eric Jourdan

Lisez quelques passages sexy de Saccage d’Eric Jourdan :

Ça lui arrivait toujours d’être désiré, et là encore il sentait passivement le désir des autres. Il aimait pour le moment vivre en quelque sorte à la campagne, non loin cependant de Paris. À Paris il y avait les autres…
Ils devaient le chercher, pire peut-être : le faire chercher. Les détectives, ça existe. Mais peut-être aussi le bon sens leur interdirait de tout gâcher à tout jamais. Lui attendait l’extraordinaire et il était déçu, c’était pour ça qu’il avait fui et était venu un soir, au hasard, jusqu’à ce bourg et jusqu’à sonner à cette porte. Il ignorait ce que les autres avaient découvert : l’extraordinaire, c’était Fraîcheur. Ils lui avaient donné ce surnom, car c’était l’impression qu’on avait au premier regard : un visage frais, des yeux éblouis par le seul fait d’exister, le sourire d’un enfant et plus encore sa gaieté.

Refaire sa vie ailleurs, c’était comme de tuer les autres lâchement, quand ceux-ci n’étaient qu’amour pour le disparu.