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Dans le roman érotique La Ceinture écrit par Nathalie Ours, nous découvrons Christiane, femme quadragénaire écrivain qui pour palier l’ennui achète une ceinture de chasteté. Le fabricant viendra vérifier deux fois par mois si la ceinture est bien en place… Christiane n’aura plus qu’une obsession : avoir du plaisir…
256 pages aux éditions La Musardine
Résumé de La Ceinture de Nathalie Ours
Une maison, une femme, la solitude : le désir d’écrire qui n’aboutit à rien. A chaque fois que Christiane Seignier s’installe devant sa page blanche, elle succombe mollement à l’envie de se masturber. Le hasard va lui donner un coup de pouce : elle découvre une publicité pour une ceinture de chasteté. Elle contacte le fabricant, Monsieur Jean, qui lui propose un contrat sur un an : il gardera la clef de la ceinture et passera deux fois par mois pour l’entretien et la vérification. Enfin, elle ne gaspillera plus son énergie. Son Œuvre écrite l’attend. Profonde erreur : elle est rattrapée par le désir. Bientôt, elle n’a plus qu’une obsession : jouir, jouir, jouir. Ce qui lui est impossible. Le cercle magique de la ceinture est imparable…
Extraits de La Ceinture de Nathalie Ours
Lisez quelques passages excitants du roman érotique La Ceinture de Nathalie Ours :
Verser quelques gouttes de ton essence dans le creuset du monde » : c’est le stylo en main que tu t’efforçais. Tu ne manifestais en ce choix aucune originalité puisqu’il paraît que dix pour cent de la population de ton pays s’adonnent à ce plaisir solitaire. . Je tiens à souligner les mots « plaisir solitaire » qui, dans ton cas, sont tout à la fois tellement exacts et tellement faux.
Tu te masturbais : dès les premières affres que tous ceux qui se risquent un tantinet sur les voies de la création connaissent, et qui font justement se sentir un peu vivant, tu avais besoin de vérifier. Quoi ? Que tu étais encore capable de fonctionner à l’unisson du monde (permets-moi pour la faire brève de résumer « jouir » en ces termes).
Tu te masturbais ! Sans grande envie donc. Et tu culpabilisais, en regard de l’essentiel s’entend (ce qui, pensais-tu, finalement, seul compte), à savoir que tu perdais ton temps par rapport au grand dessein qui aurait donné sens à ta vie. Car, sitôt terminée ta piètre félicité, plus question de produire quoi que ce soit : il fallait recharger les accus. Tu sortais de ta chambre frustrée et dépitée, frustrée et mécontente, frustrée et abattue, vide de sens, vide de désir, vide de tout. Mésestime et dépression enflaient comme un abcès.