Le Divan de Sophie Cadalen

Le Divan de Sophie Cadalen

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Le Divan de Sophie Cadalen raconte l’histoire de Marianne, une psychanalyste ayant une vie (trop) bien rangée. Une nouvelle patiente, Soraya, va la troubler et changer sa vie bien morne…
237 pages aux éditions Blanche

Résumé de Le Divan de Sophie Cadalen

Marianne est une jeune femme conventionnelle, mariée, psychanalyste. Sa vie est gentiment réglée entre son mari, ses enfants, son travail et son amant. Rien ne semble pouvoir l’atteindre jusqu’à ce que Soraya, une jeune femme pulpeuse, sensuelle et exubérante franchisse le pas de son cabinet après avoir épuisé plusieurs psychanalystes.
Dès leur première séance, Soraya se laisse aller à parler des ses aventures sexuelles les plus débridées en termes crus et outranciers. Progressivement, le désir qu’éprouve Soraya pour Marianne devient de plus en plus fort et elle n’a de cesse de vouloir la conquérir.
Marianne résiste à cette invasion pornographique et amoureuse, et tente de mettre le plus de distance entre elle et sa patiente. Mais Soraya a très vite décelé les écailles du vernis de sa psychanalyste et va entraîner Marianne, par le récit de ses aventures, fantasmées ou réelles, dans une relation violente et obsessionnelle.
Voulant parachever son emprise, Soraya va réussir à devenir la maîtresse de Pierre, le mari de Marianne, puis racontera à celle-ci les folies qu’elle le pousse à commettre.
Désorientée, perdant ses repères, Marianne va glisser, dans un abandon résolu, sur la douce pente du vice.

Extraits de Le Divan de Sophie Cadalen

Lisez quelques extraits érotique du roman Le Divan de Sophie Cadalen :

Et tous deux s’animaient, l’inanité de leurs confidences se déliait en même temps que leur diction s’alourdissait. Je résistais mieux aux traîtrises de l’alcool, cela faisait un moment que je feignais de boire pour les contrôler, eux et la suite des événements.

J’ai proposé de passer à table. La raclette, qu’ils ont à peine touchée, ne servait qu’à assécher les gosiers et à s’imbiber de vin de Savoie – ils ne méritaient pas de grand cru. Aline commençait à se sentir mal, fragile et délicate Aline, peu habituée aux débordements. Alain, lui, plongeait de tous ses restes d’idées dans mon décolleté. Dont je lui dégageai la vue en dégrafant mon chemisier.

Nous étions à table. Aline amorphe et livide. Alain congestionné et bouche ouverte. Moi le torse nu et les seins dressés.

Je me suis levée et me suis assise à califourchon sur les genoux d’Alain, à côté d’Aline. Je lui ai collé ma poitrine sur le visage.

Elle se laissa aller, la tête en arrière, affalée dans ce fauteuil où chaque jour trônait madame la psy. Un homme, un homme… un autre que Pierre. Celui de l’immeuble ? Quelqu’un qui saisirait l’immédiateté de son désir, en reconnaîtrait l’urgence. Quelqu’un dont l’odeur la bouleverserait… Le récit de Soraya avait creusé en elle le manque de ces relents, de leur violence, de leur vérité. L’animal est là, dans l’odeur. Les propos les plus élégants ne l’empêcheront pas, l’odeur, de crier qu’elle veut baiser.