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Roy de Roger Peyrefitte est un roman gay. Ecrit à la fin des années 1970, on y trouve les premiers émois sexuels de Roy, une jeune américain
(âgé de treize – quatorze ans) de Beverly Hills. Il se prostituera et aura de nombreux clients très riches et célèbres… Sexe, argent, drogue, violence ou encore sectes, le roman Roy n’est pas à mettre entre toutes les mains.
368 pages aux éditions Textes Gais
Résumé de Roy de Roger Peyrefitte
Roy n’est pas à mettre entre toutes les mains. Roger Peyrefitte y montre une sexualité exacerbée et sans tabous.
Lorsqu’il écrit ce livre à la fin des années 70, Roger Peyrefitte revient d’un long séjour en Californie. Il découvre là une liberté sexuelle encore inconnue. Dans cet État, les seventies sont les fruits des conquêtes des mouvements hippies prônant la paix et la liberté sexuelle. Pour la première fois, on peut et on veut faire l’amour pour le plaisir. L’expression du désir physique devient un nouvel art de vivre. De nouveaux établissements s’ouvrent dans le seul but avoué de favoriser les relations charnelles entre partenaires de rencontres.
Tout cela émoustille intellectuellement un Roger Peyrefitte qui n’a plus rien à prouver et qui laisse libre cours à son imagination et son désir de provoquer ses chastes contemporains. Sur un fond de lutte politique pour la reconnaissance de l’homosexualité, l’auteur décrit les découvertes sensuelles d’un (très) jeune fils de famille de Beverly Hills, quartier résidentiel de Los Angeles. Alliant la nécessité culturelle de gagner de l’argent au plaisir, Roy devient un prostitué chic, allant de clients célèbres en protecteurs richissimes.
À une époque où les infections sexuellement transmissibles se soignaient très facilement à coups d’antibiotiques, Roy se laisse aller à toutes les découvertes et profite de tous les plaisirs. Le ton très libre de Roger Peyrefitte dans cet ouvrage le réserve à un public averti.
Extraits de Roy de Roger Peyrefitte
Découvrez quelques textes issus de Roy de Roger Peyrefitte :
Roy se relevait, son skate-board à la main, lorsqu’une longue voiture noire qui descendait, s’arrêta près de lui. Un homme d’une cinquantaine d’années, au visage difforme et énergique, mit la tête à la portière. Il était seul. « Hello, boy, dit-il, que fais-tu ici ? – Du skate-board, répondit Roy en montrant sa planche. – La nuit ? demanda l’homme.
Depuis un moment, il était en érection. L’homme s’était poussé contre lui et la chaleur virile qui l’envahissait à travers son jean l’avait mis brusquement dans cet état, où Mary Pickford n’était pour rien. « Je ne t’ai pas encore dit que je m’appelais Jack, dit l’homme. Et toi ? – Roy Clear. – Tu fumeras bien une cigarette avant de rentrer ? – Si vous voulez. » L’homme lui tendit une Winston, puis l’allume-cigare de la voiture. Il alluma sa propre cigarette à celle de Roy, pour le regarder de plus près dans la pénombre. « Tu es vraiment charmant, dit-il. Mais débarrasse-toi donc de ta planche. »