Les Prêtresses Lubriques de Cornélius

Les Prêtresses Lubriques de Cornélius

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Le roman érotique Les prêtresse Lubriques de Cornélius traite d’adultère, de voyeurisme, de candaulisme, de BDSM… Bref, Cornélius va vous donner chaud !
128 pages, collection Les Interdits, aux éditions MEDIA 1000.

Résumé des Prêtresses Lubriques de Cornélius

Enfer ou paradis ?
On croit connaître sa femme, mais quand le chat est au travail la souris danse, et le jour où l’on finit par comprendre ce q ui se passe, il est trop tard, la belle est en main… et d’une secte érotique, par-dessus le marché ! Alors, tout dérape, parce qu’on a affaire à des illuminés qui sont aussi des pros du sexe ! Et le pire, c’est qu’au début on y trouve son compte, le « dressage » de la femme qu’on aime vous entraîne malgré vous dans un vrai délire sexuel. Le diable sait où ça va finir… En tout cas quand on s’aperçoit que la petite chérie remet sa culotte sur le pas de la porte avant de rentrer le soir, croyez-moi, il y a anguille sous roche… Et après, ça va vite, très très vite… Le plus terrible, c’est que vous n’êtes même pas sûr d’avoir des regrets…
Vous l’avez compris, Cornélius est de retour ; amis lecteurs, dénouez vos ceintures…

Extraits des Prêtresses Lubriques de Cornélius

Découvrez un extrait erotique des Prêtresses lubriques de Cornélius :

La première fois que je l’ai vu, c’était à la cinémathèque de Chaillot, il y a plus de quinze ans. J’étais moi-même, à vingt-cinq ans passés, encore à moitié étudiant, mais j’avais commencé à donner des cours. Bref, je me trouvais dans ce temple de la cinéphilie de l’époque pour voir un film culte en noir et blanc des années cinquante. Comme d’habitude, je m’étais installé au premier rang, juste sous l’écran géant. Et en attendant que la séance commence, je patientais en observant la salle. Les gens prenaient place, avec un peu de chance on repérait un cinéaste ou un critique connu. J’étais dans un de ces moments de ma vie où je n’avais pas de petite amie en titre ; je flottais entre deux ou trois copines, mais rien de sérieux – et donc je regardais beaucoup les femmes.
C’est alors qu’ils sont arrivés. Ils ne passaient pas inaperçus et on voyait que ça ne leur déplaisait pas. Lui, un petit bonhomme haut comme trois pommes, s’était fait la tête de Nietzsche. Tout y était, le nez aquilin, l’énorme moustache qui lui mangeait la bouche, le menton marqué, et surtout le regard. Des yeux perçants, intelligents… on ne voyait qu’eux ! D’instinct, je me suis dit, ça, c’est un prof de philo… Mais ce qui fascinait tout le monde, c’était ses deux compagnes. Un vrai spectacle ! Trois fois plus grandes que lui, sculpturales, genre mannequin, mais à gros seins ; elles valaient le coup d’œil. Le temps qu’elles passent dans les rangs, qu’elles s’assoient, j’ai eu le temps d’admirer de longues jambes fuselées, bronzées, largement découvertes par des minijupes à gros plis. On était au mois d’août, il faisait très chaud, elles avaient toutes les raisons d’être court-vêtues. Elles étaient habillées de la même façon, comme deux jumelles, la blonde en rose, la brune en bleu pâle. Et sous les caracos, les seins lourds oscillants, libres sous le coton tendu. Mon voisin en avait des gouttes de sueur sur le front, moi aussi…
Le trio a pris place, le petit homme au milieu. Chacune à tour de rôle, les deux filles embrassaient « Nietzsche » à pleine bouche ou plutôt à pleine moustache ; lui se laissait faire. Les deux coquines menaient la danse ; en plus, elles se moquaient de nous. Elles savaient qu’elles nous excitaient, elles en rajoutaient. C’était provocant, exhibitionniste, mais les deux filles n’étaient pas des putes ; il émanait d’elles une joie de vivre insolente qui faisait envie. Le lascar, vautré dans son fauteuil sous ses deux succubes, en profitait. Quand elles se penchaient sur leur proie, on avait une vue plongeante sur leur décolleté ; ça faisait un choc. Deux poires bien écartées chez la blonde, plus rondes chez la brune, mais pleines, rebondies, avec la peau laiteuse des chairs qui ne voient pas le soleil.
Cependant, les lumières faiblissaient, l’obscurité se faisait dans la salle ; j’ai dû m’intéresser à l’écran. Mais certaines images me trottaient malgré moi dans la tête. En particulier l’une d’elles, insistante : quand la brune s’était assise, sa jupe s’était envolée ; l’espace d’une seconde, je n’avais vu que sa peau nue… À l’époque, le string n’existait pas. Plus tard, à la sortie, je les ai vus partir bras dessus, bras dessous, descendant les marches du Trocadéro comme d’heureux amants, lui tout petit entre elles deux qui riaient…