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La Vénus à la fourrure a été écrit par Léopold von Sacher-Masoch en 1870. Il s’agit d’une sorte d’autobiographie de l’auteur ayant des penchants fétichistes. Faisant un rêve dans lequel il est dominé, il se confie à son ami Séverin, qui lui affirme avoir déjà vécu ce type de relation, avec une femme veuve nommée Wanda von Dunajew qu’il aurait mis sur papier dans un ouvrage intitulé Confessions d’un suprasensuel. Il donnera ce livre au narrateur qui plongera dans le passé et la relation masochiste de son ami…
Notez que le terme masochisme que nous utilisons aujourd’hui pour définir la recherche du plaisir dans la douleur vient du nom de Léopold von Sacher-Masoch…
192 pages aux éditions Pocket.
Résumé de La Vénus à la fourrure de Léopold von Sacher-Masoch
La Vénus à la fourrure commence par un rêve ; l’ami (le narrateur) se souvient avoir fait un rêve étrange. Une Vénus romaine est venue lui rendre visite. L’homme se réveille, habité par ce rêve ; il s’empresse de le raconter à son ami Séverin. Ce dernier lui remet un manuscrit intitulé Confessions d’un suprasensuel. L’homme plonge alors dans la lecture du journal intime et le passé de Séverin. Un autre récit commence, qui relate sa liaison amoureuse avec Wanda von Dunajew. Régulièrement, Séverin se rend dans un jardin pour caresser et baiser les pieds de sa bien-aimée, Vénus, une statue de pierre. Un soir de pleine lune, il rencontre une jeune veuve, Wanda. Séverin est troublé par cette femme qui clame haut et fort ses principes : briser la morale, fouler aux pieds le christianisme, n’obéir qu’aux lois du plaisir. Il se sent attiré par cette créature qui pourrait incarner sa Vénus. Afin de concrétiser sa liaison avec Wanda, Séverin imagine et rédige un contrat : il s’engage à être son domestique, son esclave, son jouet même, et à subir toutes les humiliations qu’elle jugera bon de lui infliger. En contrepartie, Wanda accepte d’être toujours vêtue d’une fourrure et d’incarner l’idéal de Séverin : une Vénus à la fourrure du Nord…
Extraits de La Vénus à la fourrure de Léopold von Sacher-Masoch
Lisez quelques passages du roman érotique La Vénus à la fourrure de Léopold von Sacher-Masoch :
– Ne sois jamais sûr de la femme que tu aimes, car la nature de la femme recèle plus de périls que tu ne peux le croire. Les femmes ne sont ni aussi bonnes que les font leurs admirateurs et leurs défenseurs, ni aussi mauvaises que les font leurs détracteurs. […] Toute femme, bonne ou mauvaise, est capable à chaque instant d’avoir les pensées, les actions et les sentiments les plus diaboliques comme les plus divins, les plus sordides comme les plus purs. La femme, malgré tous les progrès de la civilisation, est restée telle qu’elle est sortie des mains de la nature, elle est comme les bêtes sauvages, elle peut se montrer fidèle ou infidèle, bienveillante ou cruelle, selon les sentiments qui la dominent. Seule une culture sérieuse et approfondie peut engendrer un caractère moral ; l’homme, même égoïste ou méchant, obéit à des principes quand la femme n’obéit qu’à ses sentiments.
– Mais Séverin, dis-je en posant ma main sur son bras, comment peux-tu traiter de la sorte cette jolie petite femme ?
– Regarde-la un peu, répliqua-t-il, clignant de l’œil l’air plaidant. Si je l’avais flattée, elle m’aurait passé autour du cou un nœud coulant ; mais elle m’adore parce que je la dresse au knout.
– Tais-toi !
– Tais-toi toi-même ; c’est ainsi qu’on doit dresser les femmes.
– Vis si tu veux comme un pacha dans son harem, mais ne m’expose pas de théories.