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Le livre La Soumise de Tara Sue Me aurait – tout comme Beautiful Bastard – inspiré E. L. James dans l’écriture de sa saga 50 nuances. Cet ouvrage érotique est le premier tome d’une longue saga. Une jeune libraire nommée Abby va être dominée par un séduisant pdg, Nathaniel…
Neuf autres tomes composent la saga qui est encore en cours d’écriture.
352 pages aux éditions Marabout
Résumé de La Soumise de Tara Sue Me
Abby King a un fantasme… A New York, Nathaniel est connu comme le jeune et brillant PDG de West Industries, mais Abby connaît son secret : c’est aussi un « dominant » séduisant et expérimenté à la recherche d’une nouvelle « soumise ». Impatiente d’explorer un monde de plaisirs qui la sortira de sa routine, la jeune libraire propose ses services à Nathaniel. Après un seul petit week-end, elle sait qu’elle en veut plus. Nathaniel est tout à la fois un Maître exigeant et un gentleman, mais bien que maître de son corps, il reste froid et distant. Abby parviendra-t-elle à percer sa carapace ? Elle devra pour que leur relation évolue apprendre à vivre dans un monde de pouvoir et de passion, où elle risque bien de se perdre corps et âme.
Extraits de La Soumise de Tara Sue Me
Lisez quelques passages chauds de La Soumise de Tara Sue Me :
— Mademoiselle King, monsieur West va vous recevoir, annonça l’hôtesse d’accueil.
Je me levai en me demandant pour la vingt-cinquième fois ce que je fabriquais ici et allai ouvrir la porte du bureau, raison pour laquelle j’avais traversé la moitié de la ville. De l’autre côté, se trouvait mon fantasme le plus sombre qui allait devenir réalité dès que j’aurais franchi le seuil.
Je tournai la poignée sans trembler, ce dont je n’étais pas peu fière, et pénétrai dans la pièce.
Première étape accomplie.
Nathaniel West était assis derrière un grand bureau en acajou et pianotait sur son ordinateur. Il ne leva pas la tête ni ne ralentit la cadence. À croire que j’étais invisible. Je baissai les yeux, au cas où.
J’attendis sans bouger un cil, le visage tourné vers le sol, les bras le long du corps, les pieds écartés de la largeur de mes épaules.
Dehors, le soleil s’était couché, et la lampe posée sur le bureau projetait une lumière tamisée.
Combien de temps s’était écoulé ? Dix minutes ? Vingt ?
Il travaillait toujours sur son ordinateur.
Je me mis à compter ma respiration. Mon cœur qui battait comme un fou à mon arrivée commençait enfin à se calmer.
Dix autres minutes passèrent.
Ou peut-être trente.
Il s’arrêta de taper sur son clavier.
— Abigaïl King, dit-il.
Je sursautai légèrement sans relever la tête.
Deuxième étape accomplie.
Il n’y avait plus de dominant ni de soumise, plus de maître ni d’esclave, nous n’étions même plus un homme et une femme, mais deux amants. Enfin, il entra en moi lentement avec une douceur, une tendresse infinie.
Je ne l’aurais pas juré, mais quelques secondes avant qu’il ne s’abandonne, je crus voir une larme perler de ses yeux.