La Vie Sexuelle de Catherine M. de Catherine Millet

La Vie Sexuelle de Catherine M. de Catherine Millet

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Couronné de succès en 2001, le roman La Vie Sexuelle de Catherine M. nous décrit en quatre chapitres non chronologiques la vie sexuelle et libertine de la critique d’art et auteure parisienne Catherine Millet. Fan des parties de sexe en groupe, son langage est cru et chirurgical.
240 pages aux éditions du Seuil

Résumé de La Vie Sexuelle de Catherine M. de Catherine Millet

Bien connue dans les milieux de l’art, auteur d’essais sur l’art contemporain et de monographies consacrées aux artistes d’aujourd’hui, Catherine Millet entreprend de raconter sa vie sexuelle. Avec une crudité et une clarté dont on reste confondu.Le récit ne suit aucune chronologie, la relation des événements (non datés) et la description des scènes sexuelles étant distribuées selon quatre chapitres :  » le nombre « ,  » l’espace « ,  » l’espace replié  » et  » détails « .La Vie sexuelle de Catherine M. constitue, à coup sûr, l’un des livres les plus audacieux et les plus stupéfiants que la tradition érotique ait donnés à la littérature française.

Extraits de La Vie Sexuelle de Catherine M. de Catherine Millet

Découvrez quelques passages sexy de La Vie Sexuelle de Catherine M. de Catherine Millet :

Mes porteurs se sont écartés du mur et je me suis trouvée soulevée par deux puissants vérins en même temps. Un fantasme actif, qui alimentait depuis longtemps mes séances de masturbation, à savoir que j’était entraînée par deux inconnus dans un hall d’immeuble obscur et que, me prenant en sandwich, ils m’empalaient ensemble, l’un par le con, l’autre par le cul, trouvait ainsi une consistance dans une ambiance opaque où les images fabriquées dans mon cerveau et la réalité s’interpénétraient mollement.

Jusqu’à ce que naisse l’idée de ce livre, je n’ai jamais trop réfléchi sur ma sexualité. J’étais toutefois consciente d’avoir eu des rapports multiples de façon précoce, ce qui est peu coutumier, surtout pour les filles, en tout cas dans le milieu qui était le mien. J’ai cessé d’être vierge à l’âge de dix-huit ans – ce qui n’est pas spécialement tôt – mais j’ai partouzé pour la première fois dans les semaines qui ont suivi ma défloration.